Ce que j’ai appris depuis que ma bonne résolution de l’année, c’est de ne pas en avoir

Et comment cela pourrait vous aider à réaliser des changements dans votre vie!

Connaissez-vous le pourcentage de résolutions de fin d’année qui se concrétise réellement?

La totalité? Deux-tiers? La moitié? Moins de la moitié?

Votre expérience personnelle vous l’aura indiqué, ce pourcentage est plutôt faible.

Mais à 4% de taux de réussite — quand on se fie uniquement à sa volonté — c’est maigre par rapport à tout l’espoir qu’on y met!

D’après John C. Norcross de l’université de Scranton, Pennsylvanie et auteur de “Changeology”, une résolution qui est concrétisée, contextualisée, a 10 x plus de chances de réussir (de 4% à 46% après 6 mois selon des études effectuées sur deux ans).

La contextualisation de l’habitude à prendre (à quel moment on s’imagine faire quelle activité, avec qui, pour combien de temps), la congruence de l’objectif (ça marche si toutes les parties de moi sont d’accord), l’état d’esprit et la cohérence avec l’entourage, vont avoir un grand rôle à jouer. Parfois c’est mûr, parfois cela ne l’est pas.

Et puis, comme Norcross le constate dans ses recherches, il faut pouvoir s’y remettre immédiatement après un moment de faiblesse.

D’autres notions à prendre en considération sont l’accomplissement dans le temps (donc d’objectif réaliste) et le cumul de petites actions (marcher 10 min par jour, ce n’est rien sur la journée, mais au fil du temps, la forme s’améliore et les kilos finissent par tomber). Voir aussi l’excellent article de Jean-Baptiste Oger (pas de lien avec l’autrice) sur l‘effet cumulé.

Norcross conclut de ses recherches qu’il vaut mieux prendre une résolution, plutôt que de ne pas en prendre. Définir un objectif, une direction, est toujours plus propice que de ne rien définir du tout ou de se laisser entièrement porter par les envies de notre entourage.

“Si vous ne savez pas où vous allez, vous…